Du Temps d’antennes, solo low-tech

2001

À l’ère du village global et de la mondialisation, malgré les distances abolies par la vitesse affolante des nouvelles technologies, une femme tente de déjouer la solitude qui se dessine à l’horizon. Alors que tout s’accélère, elle choisit de ralentir. Sa tête s’ouvre comme une boîte de jouets. 

Du temps d’antennes (antennes au pluriel comme celles d’un insecte) est un laboratoire sonore. En utilisant la voix parlée et chantée jumelée à des environnements créés à partir d’objets hétéroclites - jouets d’enfants ou instruments miniatures manipulés sur scène ou préenregistrés - l’artiste imagine une série de tableaux qui entraîne une réflexion sur la notion de territoire et de ses manifestations dans notre corps et notre quotidien : territoire intérieur, territoire entre les gens, entre leur sexe, leur langue et leur mémoire.

De/Avec Nathalie Derome / Scénographie : Yvon Proulx / Son : Bernard Grenon / Éclairages : Stéphane Ménigot / Costumes : Yves Champagne / Conseillère artistique : Maryse Poulin / Conseiller à l’adaptation pour le jeune public : Benoît Vermeulen

Extrait de presse

« Nathalie Derome propose une réflexion sur le temps et l'espace. Le temps qui passe et l'espace qui se laisse mal saisir. Comment prendre sa place dans l'espace? Quelle est sa place à soi et celle des autres? Elle s'interroge sur les frontières : les grandes, celles qui divisent les pays, les cultures et les peuples, mais qui tendent pourtant à s'estomper; les petites, celles qui se créent entre les êtres et qu'il est si difficile de franchir. Gardons contact, semble-t-elle dire. Malgré la distance, malgré le temps qui passe, malgré la peur de l'inconnu, parlons-nous. »

Marie-Andrée Brault, Cahiers de théâtre Jeu, décembre 2001